Le LaPIJ obtient un financement pour étudier les conséquences de la crise sanitaire sur les médias belges

Alors qu’il accusaient déjà une baisse des ventes, une diminution de leurs recettes publicitaires et devaient s’adapter aux transformations induites par les innovations technologies, les médias belges ont été durement touchés par la crise. La pandémie a révélé à la fois leur importance et leur place centrale en temps de crise, tout en montrant les difficultés qu’ils doivent affronter. La crise du COVID-19 a ainsi renforcé les difficultés d’un secteur déjà fragile et apparaît dès lors comme une double peine.

Quelles conséquences pour les médias belges ?

Ce projet étudiera les conséquences socio-économiques de la crise du COVID-19 sur les médias belges, dans une perspective comparative entre les secteurs médiatiques francophone, néerlandophone et germanophone, et sur les conditions d’emploi et de travail des journalistes, en développant notamment un focus plus spécifique sur les femmes, les non-salarié.e.s et les seniors.

Il poursuit trois grands objectifs :

1. Réaliser un état des lieux de la situation socio-économique de ce secteur afin d’en dégager les tendances de fond, de suivre leur évolution, mais aussi d’analyser les conséquences spécifiques de la pandémie ;
2. Mesurer et comprendre les conséquences de ces bouleversements sur les conditions d’emploi et de travail des journalistes ;
3. Etudier la manière dont ces changements tendent à reconfigurer les identités professionnelles journalistiques en proposant un focus sur les femmes, les non-salarié.e.s et les seniors.

Ces questions soulèvent des enjeux démocratiques majeurs liés au pluralisme des opinions et des idées, au contexte réel de production de l’information et à ses conditions d’existence, ainsi qu’à la construction d’un avenir durable pour un journalisme de qualité.