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Agenda

Colloque OURMedia 12 : Médiactivisme – Acactivisme

  • 21 mai 2019

Bruxelles, 27-30 Novembre 2019
Endroit : ISTI, Rue Hazard, 34

English | Français | Español | Nederlands

Suivant la philosophie du réseau OURMedia, l’Université libre de Bruxelles et l’Universiteit Antwerpen vous invitent à participer à cette rencontre entre activistes médiatiques et académiques. Plus de 50 présentations ont été sélectionnées parmi celles soumises avant l’été. Si vous souhaitez participer au dialogue, n’hésitez pas à vous inscrire ci-dessous !

PROGRAMME

Inscription

Les frais d’inscription couvrent les déjeuners, des pauses-café et un dîner pour les participants, ainsi que la salle de conférence avec traduction en direct entre l’anglais, l’espagnol et le français.

Professeurs, chercheurs temps-plein : 100 €
Activistes médiatiques, doctorants, chercheurs temps-partiel : 50 €

Veuillez vous inscrire avant le 20 novembre 2019. Vous pouvez le faire par carte de crédit via Paypal via cette page ou par virement bancaire :

IBAN : BE62 0689 3186 3061
BIC : GKCCBEBB
Veuillez indiquer « OURMEDIA-Votre nom de famille » dans le virement bancaire.

 

Thématique du colloque

Le colloque a comme thème général ‘Mediactivism – Scholactivism’, qui pourrait être traduit par ‘Médiactivisme – Acactivisme’. Nous encourageons la proposition d’articles qui se concentrent sur le (réel ou imaginé) fossé entre les académiques et la société, explorant comment les chercheurs peuvent servir les (activistes de) médias (alternatifs) ainsi que la myriade de moyens dans lesquels les chercheurs en information et communication (sur les médias) peuvent s’engager dans une perspective visant l’égalité, la justice sociale et les changements sociétaux progressistes. Le thème général ‘Mediactivism – Scholactivism’ réfère également à comment les chercheurs et les personnes actives dans les médias peuvent ‘s’engager’ pour des idéaux particuliers par une mobilisation active et inclusive, plutôt que de prétendre à une impartialité ou d’adhérer à un parti. Etant donné que le colloque coïncide avec le 20ème anniversaire d’Indymedia, nous encourageons la proposition d’articles se concentrant spécifiquement sur l’analyse de son héritage, ses accomplissements, ses défaillances et son influence sur l’activisme médiatique (en ligne).

Le colloque met quatre thématiques spécifiques en avant :

  1. L’héritage d’Indymedia
  2. Le médiactivisme
  3. Le scholactivisme
  4. L’activisme digital et le médiactivisme hors ligne

Une série de sessions seront consacrées aux 20 ans d’Indymedia, en proposant une approche critique de son héritage : le réseau Indymedia a été mis en place en 1999 à Londres et Seattle (durant les protestations contre l’OMC). De par l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les activistes ont créé du contenu en ligne, en parallèle de ce qui était transmis et écrit par les médias traditionnels. Mais qu’en est-il de ce réseau Indymedia 20 ans après sa mise en place, et comment a-t-il contribué à configurer l’évolution des médias alternatifs ? Nous proposons de soulever cette thématique en posant trois questions : (1) Comment expliquer le déclin des Indymedia locaux et régionaux ? (2) Comment le rôle d’Indymedia a évolué au cours du temps dans le paysage des mouvements sociaux de la région/du pays dans lequel Indymedia était ou est présent ? et (3) Quelle influence a eu cette “Indymedia experiment” sur les nouvelles initiatives de médias alternatifs ?

Indymedia est une forme de médiactivisme, qui constitue la seconde thématique du colloque. Nous encourageons des présentations qui reviennent sur des exemples de médiactivisme, utilisant des outils en et hors ligne. Les expériences d’activistes peuvent nourrir les discussions entre chercheurs pour aller plus loin que la séparation habituelleentre médias expressivistes (ie participation citoyenne) et contre-hégémoniques (ie discours et formes opposés à ce qui est traditionnel). Nous encourageons chaleureusement les témoignages et présentations d’activistes sur des projets en cours ou futurs. En tant que forme particulière d’activisme, nous posons également la question concernant le scholactivisme (acactivisme), qui est la troisième thématique du colloque. En tant que chercheur/académique, comment pouvons-nous nous impliquer dans une forme d’activisme ? Dans quelle mesure pouvons-nous collaborer avec les médias traditionnels et alternatifs ? Comment pouvons-nous exprimer notre solidarité par rapport aux mouvements sociaux progressistes et, plus important encore, s’inspirer d’eux et intégrer notre travail dans leurs campagnes ? Pouvons-nous prendre part à ce “contre-pouvoir” ? Nous demandons spécifiquement des expériences de terrain, qui proposent des  approches novatrices au travail de recherche et qui remettent en question des pratiques méthodologiques assumées. Le but du colloque est de faire le lien entre médiactivisme et scholactivisme/acactivisme. Comment est-il possible de stimuler la coopération entre académiques/chercheurs et les acteurs de terrain des médias alternatifs ? Comment pouvons-nous justifier l’engagement sociétal des chercheurs/académiques et désactiver la croyance selon laquelle les chercheurs (et les journalistes professionnels) sont supposés avoir un point de vue “neutre” ?

Prenant comme exemples le Printemps Arabe, Occupy Wall Street ou les Indignés, les mouvements anti-TTIP/CETA, ou les plus récentes marches pour le climat, ainsi que l’influence qu’ont Facebook et Twitter sur ces mouvements, il semble que les médias sociaux soient au coeur des stratégies communicationnelles contre-hégémoniques contemporaines, ce qui peut être considéré comme un “activisme des médias sociaux”. Ceci constitue la quatrième thématique du colloque. A cet égard, les médias sociaux ne sont pas toujours utilisés par les mêmes catégories d’activistes. Les trolls politiques d’extrême droite semblent avoir trouvé en ligne l’endroit idéal pour intimider les politiciens professionnels et pour configurer l’agenda politique vers plus d’intolérance et de haine. Est-ce que les médias sociaux nous aident réellement à organiser les mouvements sociaux et à efficacement changer les déséquilibres de pouvoir politique ? Est-ce que l’économie politique des médias sociaux est discutée et critiquée lors de leur utilisation ? Pour ces discussions cruciales, les acteurs de terrain des médias et les académiques peuvent échanger leurs expériences et leurs savoirs à propos des effets des médias sociaux, de leurs interfaces ainsi que de leur fonctionnement essentiellement basé sur des algorithmes, dans l’espoir de gagner en connaissance sur comment utiliser ou se distancer de ces services numériques. Enfin, la communication en ligne est au coeur des recherches des jeunes chercheurs et des discussions entre académiques. Y a-t-il encore une place pour l’activisme hors ligne et les médias hors ligne  ? Comment est-il possible de développer un média alternatif sans les réseaux sociaux, internet ou les technologies digitales ? Est-ce que les discussions en face à face et les presque démodés flyers sont-ils encore utiles ? Des propositions sur cet aspect hors ligne du médiactivisme sont les bienvenues.

Comité organisatuer

Le comité en charge du programme se compose de Amaranta Cornejo Hernandez (Centro de Estudios Superiores de México y Centroamérica), David Domingo (Université libre de Bruxelles), Pieter Maeseele (Universiteit Antwerpen), Dimitra Milioni (Cyprus University), Ana Lucia Nunes de Sousa (Federal University of Rio de Janeiro), Robin Van Leeckwyck (Université Saint-Louis – Bruxelles), Pantelis Vatikiotis (Kadir Has University).

Le comité local d’organisation se compose de Roel Coesemans (Vrije Universiteit Brussel), David Domingo (Université libre de Bruxelles), Stijn Joye (Universiteit Gent), Florence Le Cam (Université libre de Bruxelles),  Pieter Maeseele (Universiteit Antwerpen), Steve Paulussen (Universiteit Antwerpen), Maud Peeters (Universiteit Antwerpen), Ike Picone (Vrije Universiteit Brussel), Robin Van Leeckwyck (Université libre de Bruxelles/Universiteit Antwerpen), Victor Wiard (Université libre de Bruxelles ; Université Saint-Louis – Bruxelles).

Le colloque a le soutien de la FWO, le FNRS, et les centres de recherche ReSIC-ULB et Department of Communication Studies – UAntwerpen.